
Quels sont les conséquences d’un décalage vers l’extérieur ou vers l’intérieur de la garde de l’adversaire ?
Décalage vers l’extérieur de la garde de l’adversaire

- l’augmentation de la distance à parcourir (la riposte est plus lisible)
- l’augmentation de l’angle de rotation nécessaire aux coups circulaires (fouetté, crochet) (la riposte est techniquement plus difficile)
- le désaxage rend plus difficile l’exécution de direct arrière (l’axe de frappe n’est pas perpendiculaire aux épaules de l’adversaire)
L’adversaire doit se décaler vers l’intérieur pour se remettre dans une position de garde adaptée à une riposte.
En somme, le décalage vers l’extérieur permet de se mettre plus à l’abri des ripostes. Il permet en plus (et ce n’est pas rien) de rendre accessible le plexus, le foie et le menton à un fouetté de la jambe avant, tout en facilitant son exécution par l’ouverture de la hanche créée par le déplacement.
Bref, le décalage vers l’extérieur est le décalage à privilégier.
Décalage vers l’intérieur de la garde de l’adversaire

La riposte de la jambe ou du poing arrière est facilitée en raison de la diminution de la distance à parcourir. Cette remarque est également valable pour celui qui se déplace.
Le décalage vers l’intérieur de la garde permet d’enchainer plus rapidement avec la jambe ou le poing arrière, mais il est plus sensible à une riposte adverse. Ce décalage a finalement du sens essentiellement pour des raisons tactiques orientées vers l’attaque.
L’ensemble de ces remarques sont valables en garde gauche ou droite. Un changement de garde par rapport à l’adversaire (attaquant en garde droite et défenseur en garde gauche) permet de déstabiliser temporairement un adversaire sur les notions d’intérieur ou d’extérieur.
Exemple : l’attaquant change de garde et décale à l’extérieur de la garde de son adversaire. L’adversaire se retrouve donc à l’intérieur de la garde de l’attaquant, alors que l’attaquant est à l’extérieur de la garde de son adversaire. Cette situation favorise clairement un enchainement avec la jambe ou le poing arrière (initialement avant), tout en le maintenant protégé à l’extérieur de la garde adverse.
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